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Le responsable des travaux de déconstruction du site de Belle-Epine (Région parisienne) souligne la nécessité de s’appuyer sur des compétences reconnues en gestion des déchets.
Entretien avec Edgar Henneguier, Attaché technique Région Ile-de-France, groupe Galeries Lafayette.
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Je veux être contacté par un expertSo Emedia – Les Galeries Lafayette ont libéré le site de Belle-Epine. En quoi consistait cette opération ?
Edgar Henneguier – Sur le site depuis 1972, nous occupions trois niveaux, soit 17 000 m2, dont 10 000 m2 de surface de vente. Le bail arrivant à échéance le 31 décembre 2015, nous disposions de trois mois pour le libérer totalement. Les ouvrages à déconstruire relevaient des cloisonnements, des aménagements électriques et sanitaires, des revêtements de sols, etc. S’ajoutait une part non négligeable de désamiantage, afin de rendre la coque brute, telle que livrée à sa construction.
S.E. – Vous avez souhaité en faire un chantier « modèle ». Pour quelles raisons ? Et quelle était votre expérience en matière de déconstruction ?
E.H. – Les Galeries Lafayette sont engagées dans une politique RSE exigeante dans toutes leurs actions. Elles entendent décliner la démarche dans toutes leurs activités. Belle-Epine a été notre premier chantier de déconstruction depuis une vingtaine d’années. Il nous a paru intéressant d’adopter une démarche exigeante, notamment pour anticiper des chantiers à venir.
S.E. – Comment avez-vous organisé l’opération ?
E.H. – Outre une maîtrise d’œuvre bien armée, il nous fallait des partenaires compétents et expérimentés. Fruits de nos relations précédentes, de rencontres et de consultations, les partenariats que nous avons noués s’inscrivent aussi dans la durée.
Nous avons souhaité nous appuyer, au titre d’AMO déchets, sur SOCOTEC, retenu pour son expérience et son savoir-faire en gestion environnementale dans les domaines du bâtiment, de la sécurité et de l’environnement.
Avec SOCOTEC, nous avons défini le SOGED (Schéma d’organisation de gestion des déchets), organisé la formation des personnels. Nous lui avons confié la vérification de la bonne conduite des travaux. Un appui d’autant plus nécessaire que, dans le monde de la gestion des déchets subsistent encore trop de mauvaises pratiques. Par ailleurs, les Galeries Lafayette souhaitaient pouvoir communiquer avec confiance sur leur démarche.
S.E. – Quel bilan faites-vous six mois après l’opération ?
E.H. – Un bilan très positif. L’expérience paraît déjà concluante. La loi de transition énergétique pour la croissance verte du 17 août fixe un objectif de 70% de valorisation pour les déchets dans le secteur du BTP d’ici 2020. Près de 80% des volumes retirés sur le chantier ont été valorisés. L’objectif est donc atteint !
1 252 tonnes de déchets à gérer
Les 1 252 tonnes de déchets de Belle-Epine représentent un volume de 6 202 m3. Elles se répartissent en amiante (341,5 t), métaux (271 t), déchets non dangereux (243 t), mobilier (231,5 t), déchets inertes (122,5 t), déchets ultimes (28 t), et D3E (14,5 t).
Précisions sur la classification des déchets :
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