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    Industries

    Performances attendues des installations de tri de déchets

    mer 26/01/2022 - 11:23

    Les performance des usines d'installations de tri des déchets sont soumises à des exigences de plus en plus importantes, le recyclage étant un pan important des efforts de réduction de l’impact environnemental de nos sociétés. Ces centres sont tenus de faire valoir des performances aussi bien quantitatives que qualitatives.

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    Le tri des déchets en vue de leur valorisation fait partie des actions de réduction de notre impact environnemental les plus ancrées dans notre quotidien. Dès 2008, l’Union Européenne fixe des objectifs ambitieux en matière de gestion des déchets, afin de favoriser leur recyclage, leur valorisation ou leur élimination sans risque. Dans le droit français, cela s’est notamment traduit concrètement par différentes réglementations qui ont permis le développement d’un réseau d’installations de tri sur tout le territoire, en constante amélioration. La dernière échéance en date : au 1er janvier 2022, toutes les unités doivent être en capacité de récupérer et trier efficacement l’intégralité des emballages plastiques. L’arrêté du 29 juin 2021 fixe quant à lui les critères de performances exigibles pour les opérations de tri.

     

    Capacités de l’installation : débit et disponibilité

    La réglementation et la prise de conscience de l’urgence climatique pousse d’une part les citoyens à améliorer leur approche du tri et d’autre part leur offre la possibilité de trier de plus en plus de matériaux différents. Cela résulte dans une augmentation importante des tonnages de déchets valorisables devant être traités dans les usines de tri. Les exploitants de ces centres s’engagent ainsi auprès des collectivités qui leur ont délégué la gestion de ce service public à traiter un volume de déchets chaque année.

    Pour faire face à ce volume de déchets à traiter, les capacités du centre de tri doivent être validées, afin de s’assurer que l’unité est bien correctement dimensionnée. On calcule ainsi le débit de l’installation : combien de temps est nécessaire pour trier une tonne de déchet. On évalue aussi la disponibilité de l’installation : le temps réel nécessaire pour réaliser le tri. Ces données de capacités de traitement doivent être complétées par l’évaluation des capacités de stockage du site, à travers ses stockeurs et alvéoles.

     

    Performances qualitatives : taux de pureté et taux de captation

    Les exploitants ont également des comptes à rendre quant à la qualité des tris réalisés. En effet, pour que les opérations de valorisation ou de recyclage soient possibles par la suite, il est indispensable que les déchets valorisables soient autant que possible séparés et regroupés par type de matériau. Le taux de pureté correspond au pourcentage du bon matériau en bout de ligne de tri. La présence minimale de matériaux non valorisables doit être minimale.

    On calcule également le taux de captation : il s’agit cette fois de vérifier que tout ce qui pouvait être trié l’a été au maximum, on fait ainsi des prélèvements dans les déchets refusés et on évalue la quantité de déchets valorisables qui y sont présents. Les performances attendues sur ce point sont en général autour de 90%. Ces informations permettent de remonter les failles dans les process ou d’identifier des axes d’amélioration de la chaîne automatisée de traitement.

    Les déliteuses et compacteurs doivent également être contrôlés : ces machines conditionnent les déchets valorisables une fois triés en balles ou paquets, afin d’en faciliter le traitement par les entreprises de recyclage. Là encore, on s’intéresse aussi bien aux capacités de traitement des machines et la qualité des balles et paquets qu’elles produisent.

     

    Environnement et conditions de travail

    Les installations de tri sont également soumises à d’autres réglementations. Elles rentrent dans la catégorie des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement. Des mesures doivent être mises en place pour limiter leur impact : par exemple les rejets de poussières dans l’atmosphère doivent être captés.

    Les travailleurs sur le site doivent également être protégés : une bonne ventilation doit par exemple réduire les niveaux d’exposition aux poussières ou aux produits chimiques dangereux. L’ergonomie des postes de travail, en particulier sur les chaînes de tri doit être évaluée et optimisée. Une étude par vidéo des gestes réalisés par les ouvriers permet d’évaluer si la nature de leurs actions correspond bien aux normes d’ergonomie de tri manuel et ne risque pas de provoquer des troubles de santé.

    Les équipes de SOCOTEC disposent de toutes les compétences requises pour vous accompagner sur l’ensemble de ces sujets. Ils ont développé et éprouvé des protocoles de tests permettant de mesurer tant les taux de pureté ou de captation, que l’efficacité des presses à balles. Ils vous accompagnent également sur vos autres obligations, y compris les problématiques d’ergonomie des postes de travail.   

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